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Quelques abréviations :
AC : avant Jésus-Christ – affl. : affluent de – com. : commune – dial. : dialectal – gaul. : gaulois – germ. : germanique – ham. : hameau – IE : indo-européen – l.d. : lieu-dit – lat. : latin – MA : Moyen Âge – NL : nom de lieu – NP : nom de personne – NR : nom de rivière – occ. : occitan – p.ê. : peut-être – prob. : probablement – prov. : provençal (forme de l’occitan) – suff. : suffixe
* Alléoud : les noms précédés d’un astérisque ne sont pas des noms de communes.
Plusieurs étymologies sont quelquefois proposées. Les auteurs et ouvrages de référence sont donnés entre parenthèses, particulièrement lorsque leur explication ne va pas de soi.
Les noms de lieux en "Cf." sont donnés à titre de comparaison. On trouvera par ailleurs un fichier des abréviations utilisées pour les départements.
°+°+°+°+°+°+°+°+°+°
* Aix-en-Diois : série des Aix/Ax/Dax, du lat. aqua (eau). On y a retrouvé les vestiges de thermes
Albon : Epaone, lieu d’un concile réuni en 517 à l’initiative de saint Avit, évêque de Vienne, après
Aleyrac (Valdaine) : Ayleracum 1250 (cartulaire île Barbe). La commune est traversée par le
1) D'un nom d'homme lat. Alarius, ailier, soldat qui faisait partie des ailes d'une armée en
position de bataille.
Alixan : Alexiano 916, d’Alexius NP. (Bouvier)
Allan : Alon 1138, Alondo 1183. 1) du peuple scythe des Alains dont un groupe est signalé au Ve s.
* Alléoud (quartier de Valdrôme) : Allodio 1406, du francique al-lôd, latinisé allodium : terre libre
Allex : Alisium 928. Du gaul. alesia (falaise), cette langue ne connaissant pas le ‘f’.
Ambonil : Umbennum 333, mutatio sur la route de Valence à Die, mais le pèlerin de Bordeaux y
Ancône : Acunum, vicus routier sur la Table de Peutinger. (Quelques origines… 2006) Mais voir
Andancette : Andanceta 1473. En face d’Andance qui est sur la rive droite du Rhône. Commune
* Andran : voir Cléon-d’Andran.
Anneyron : Anarioni 883. Annarigus, nom germ. + suff. -one. (Bouvier)
Aouste : Augustum (Peutinger), Augusta (Itin. d’Antonin IVe s.) du nom de l’empereur romain,
* Archiane (ham. Treschenu) : de l’occ. arsina (bois incendié), du lat. arsus p.p. de ardere
Arpavon : castrum Arpaonis 1216, 1) « le village fortifié du paon » (E. Nègre) ;
Arthémonay : villa Artemoniacum 940 (Bouvier et Wikip.),
Aubenasson : Albenasio XIe s., de la rac. pré-IE alp/alb (haute montagne).
Aubres : de Arbris 1218 - VTF 564).
Aucelon : village perché, prob. du gaulois Uxellon (très élevé) réinterprété Aucelon (petit oiseau)
* Auches (Les) (com. des Tourettes, de Venterol) : variante de ouche, du gaul. olca (bonne terre
Aulagnier (Pas de l’ – com. Beauregard-Baret) : accès au plateau du Vercors, du nord-occ.
Aulan : Aulancum, Aulanco 1386.
Aurel : de Aurelio, 1) de l’occ. aure, vent, du latin aura (souffle, air, brise) ; (Dauzat-Rostaing)
Autichamp : Alti campi 1345, « Les Hauts Champs », ou peut-être de la rac. pré-IE calm/chalm
* Bachassier (quartier de Chabeuil avec étang) : de l’occ. bachàs (bassin, abreuvoir), du gaulois
* Baïn (Vivier de – combe et ruisseau de Châtillon-en-Diois) : « conserve sans doute le souvenir
* Balayes (Les – quartier de Malissard) : de l’occ. balaia/balaja (endroit où poussent les genêts
* Balives (Les – quartier de Valence) : partie coupée d’une forêt ou réservée pour la coupe.
Ballons : Balayon 1277. Nom de personne gaulois latinisé en Balatonus. (Bouvier p. 40).
* Balmes (Les – hameau de Romans) : de l’occ. balma/bauma (grotte), du ligure.
* Ban (Mont du) : du gaul. bana (corne => sommet en pointe). Cf. Banne/Ardc.
* Bance (quartier rural de Saulce à 2 km au NO du village) : Mutatio Bantianis de l’Itin. de Bordeaux,
Batiana de Peutinger, relais sur la Via Agrippa.
Barbières : Barberia 1046, Barbera XIIe s., Barbeira 1260 ; de Barbarius, NP, au fém. (Bouvier)
* Baret : voir Beauregard-Baret.
* Petits Baris (Les – quartier de Saint-Bardoux) : de l’occ. barri (rempart, mur d’enceinte =>
Barnave : ligure bar variante avec rhotacisme de bal (hauteur, colline) + nava (dépression d’un
Barsac : Bertus, NP, + suff. -acum. (Bouvier)
Bâtie-Crémezin : Val-Maravel en 1972.
Bâtie-des-Fonds (La) : Bastida vallis Dromae 1220. Bâtie (village fortifié créé au Moyen Âge) ;
Bâtie-Rolland (La – en Valdaine) : bâtie (village fortifié créé au Moyen Âge) + Rolland NP :
* Bauches (Les – quartier d’Étoile) : de l’occ. balcas/baucas (graminées sèches des plateaux
Baume-Cornillane (La) : Castrum Balmae (haut MA), Balma Cornillae 1305 ; de l’occ.
Baume-d’Hostun (La) : de l’occ. balma/bauma (affleurement de rocher, abri sous roche, grotte),
Baume-de-Transit (La) : de l’occ. balma/bauma (affleurement de rocher, abri sous roche, grotte),
* Baumes (Les – quartiers de Valence, de Châteauneuf-sur-Isère) : de l’occ. balma/bauma
* Bayannes (Les – l.d. Alixan) : Bagianas du gaul. bagos (hêtre).
* Béal (Le – quartier de Taulignan) : nord-provençal beal (canal, bief de moulin), de l’occ. besale
Beaumont-en-Diois : Castrum Bellimontis 1165.
Beaumont-lès-Valence : prob. *Balmont du ligure balma (carte F. Manzano).
Beauregard-Baret : Bello Reguardo XIe s., Belreguart 1207. Baret : coteau boisé au nord-ouest de
Beaurières : 1) Mutatio Vologatis (relais) de l’Itin. de Bordeaux. - Beurerias 1280.
Beauvallon : anc. nom : La Vache, cf. Cassini XVIIIe s. La commune a pris son nom actuel en
Beauvoisin : du lat. vicinus (voisin, proche).
* Béconne : voir Roche-Saint-Secret-Béconne (à 3 km au sud), commune à laquelle elle a été
* Becs (Les Trois – sommets du Diois) : du gaul. beccos (bec => pointe montagneuse ayant cette
Bégude-de-Mazenc (La) : Les Begudes 1566, de l’occ. beguda : buvette, taverne, en général le
Bellecombe-Tarendol : de comba (vallée sèche), du gaul. (A. Nouvel p. 59)
* Bénevise (ham. Treschenu-Creyers) : au MA, dans le Sud-Est surtout, terre soumise à une
* Bérards (Les – hameau de Chabeuil, quartier de Châteaudouble, de La Chapelle-en-Vercors) :
Bézaudun-sur-Bine : Bosidonum 739. De Besalo, NP + gaul. dunon. (A. Nouvel).
Bésayes : Basaicas 998, Basaias 1070. Pour J.-C. Bouvier, de Besius, n. d’he + -acas, sous-entendu
* Bisonte (La – lieu-dit de Vaunaveys) : du gaul. biso (bison)
* Blaches (Les – quartier de Chabeuil) : de l’occ. blaca (nf, chêne blanc ; ramée de jeunes chênes),
Bonlieu-sur-Roubion : « bon lieu » donné par la comtesse de Marsanne en 1171 aux cisterciens
* Boresse (com. Beausemblant). Cf. Boresse-et-Martron/ChMar.
* Borie (La) : prov. boria : bergerie de pierres sèches, du lat. bovaria ou du ligure.
Bouchet : bien que faisant partie de l’enclave des Papes, la commune est intégrée dans la Drôme en
Boulc : Bulcum 1200, Bolc 1206. Au pied du col du même nom. Fusion avec Bonneval (à l’est en
Bourdeaux : Bordel 1214, du gaul. borda (petite métaierie, petite maison rurale)
Bourg-de-Péage : en raison du péage qu’il fallait acquitter pour traverser le pont sur l’Isère
Bouvante : Vallon de Bovanti 1150, Bovantio 1265 : suff. -ant ligure (Dauzat-Rostaing);
Bouvières : commune du Diois à l’est de Bourdeaux et Dieulefit. Boveria 1511, du lat.
Bren : Breno 967, 1) de bren (montagne, colline) (P.G.) => Brennus, NP gaulois. (Bouvier).
Brette : Breta 1168, p.ê. de Britta (Bretonne), nom de femme. Commune du Diois formée de deux
* Britière (La - hameau de Saint-Agnan) : domaine des Bret, NP à l’origine.
* Bruchet (Le - quartier rural de Livron) : dim. de l’occ. brusc : ruche, du gaulois.
* Brugier (quartier de Rochefort-en-Valdaine) : du gaul. brucos (bruyère) => brucaria (lande à
Buis-les-Baronnies : capitale de la tribu voconce des Boxanses puis de la Baronnie de Mévouillon
Chabeuil : Chabiol 1158, Cabeolum 1225. Caput + ialo "bout [tête] de la clairière". (TGF 1, E.
* Chabottes (Les) : de l’occ. chabota : cabane de pierres sèches en forme de ruche.
* Chabrières (com. Montclar et Saint-Restitut) : étable ou parc à chèvres. Cf. Chevrières/Is.-Loire,
Chabrillan : Chabreilha 1171, Chabrilla 1230, Chabreillon 1262, Chabroilla 1264… Chabreillan
Chaffal (Le) : Casfalgom 1173, Chaaphale 1180, Quadalfacum 1191 ;
Chalancon : ecclesia Chalanconii 1509. Rac. pré-IE kal (rocher) + suff. ligure -anc + suff.
Chalon (Le) : villa de Berhegatis 1000, villa Sancte Michaelis Berbeiatis 1083, Saint Michel de
Chamaloc : Chamalosco 1202, d’un NP gaulois *Camalos (?) + suff. ligure -osco. (R. Truc)
Chamaret (près de Grignan) : Chamarit 1153, Camaretum 1270,
Chanos-Curson : Channosco 957. Suffixe ligure.
* Chanteloube (com. Aouste, Savasse, Valdrôme) : précelt. cantal (pierraille) + suff. IE -upa
Chantemerle-les-Blés : chante + merle. (Bouvier)
Chantemerle-lès-Grignan : chante + merle (Bouvier), le second mot du bas lat. *merulus,
Chapelle-en-Vercors (La) : site primitif appelé Bastida Ormae 1253 : La Bâtie des Ormes sur le
Charce (La) : Le Charcer 1220, La Charsse 1641. Viendrait de l’oronyme pré-IE *CARS
Charens : locus de Charencio 1429. De Carentius, NP. (Bouvier p. 40) Village au-dessus de la
Charpey : *Carpeiacum, du lat. carpinus, charme, mot orig. de Gaule Transpadane selon Pline.
Châteaudouble : Castrum Duplum 1120 (cartul. Église de Romans). Il y avait au MA deux
Châteauneuf-de-Bordette (au sud de Nyons) : de Castro novo de Bordeta 1284. Le chef-lieu est au
Châteauneuf-de-Galaure : Castrum novum supra Gualauro 1241.
Châteauneuf-d’Isère : Castellum novum 1157
Châtillon-en-Diois : de Castilione 1267 : de castellum.
Châtillon-Saint-Jean : Castellonium 1070.
Chatuzange : Villa Chatuzanges 1095; de Catusius NP = suff. germ. -ange (-ingen).
Chaudière (La) : Chauderia 1308.
Chavannes : de Eschavainis, Chavainas XIIe s. Palatalisation de "Chabanne", du gaul. capanna (cabane). Cf. Chabanne/PdD, La Chabanne/Allier, Les Chabannes/Ardc.
Chauvac : de Calvus (chauve), NP.
* Chevrières (com. Chatuzange-le-Goubet) : Chaureiras 1262, lieu à chèvres. Cf. Chevrières/Is.
* Cheylard (Le - com. Eygluy-Escoulin) : lieu-dit avec château en ruines du hameau de l’Escoulin.
* Chiérons (Les) : du nord-occ. chièr, mot pré-IE : amas de pierres.
* Claps (Le - lieu-dit de Luc-en-Diois) : de l’occ. clap/clapié, amas de pierres, éboulis, d’une rac.
Clastre (La – com. Piégros-La Clastre) : Le Cloistre 1591, La Clastre 1636, du lat. claustrum
Claveyson : Clavaso XIIe s., 1) d’une forme locale du lat. clavus (clou). (Bouvier)
Cléon-d’Andran : de Clovo 956, Cleou 1332, Clivium Andrandi.
Clérieux : Cleriacum XIe s.,
Cliousclat : créé en 947 (?). Clium Valentinensis 1266, puis Clium usclati en 1519, du prov.
Cobonne : Cobona 1240, de Copo-n, NP, au féminin. (Bouvier)
Colonzelle : Colonzellas 1198, du lat. colonicella, dim. du bas lat. colonica, ferme confiée à un
Combovin : Combovi 1225, pour Dauzat gaul. cumba (vallon) + NP germ. Alwin, Autwinus pour
Comps : Cums 1210, de combis 1293, dial. comba (combe, vallon) d’orig. gauloise. (A. Nouvel p.
Condillac : castrum de Condilaco, territorio de Condilhaco 1360, Condiliaco 1397, de *Condillos,
Condorcet : Condacense 956, castrum Condorcense 998, Condorces XIVe-XVIe s., du NP
Cornillac : de Cornelius NP + -acum.
Cornillon : Cornelio 1135. (J. Astor)
Coucourde (La) : de Cocordacio 1487 (Cartul. Montélimar), La Cougourde sur Lachamp 1621.
Crépol : Crispo XIe s., Crespolo XIIe s., dim. de Crispus, NP. (Bouvier)
Crest : Cristam 1120, de Cresto 1144 ; de crest/cresta (sommet) du lat. crista. (A. Nouvel p. 25,
* Creux de la Thine (Le – com. d’Albon) : de l’anc. fr. thine, cuve vinaire, tonneau, prov. thinal.
* Creyers (partie de Treschenu-Creyers) : Creers 1145, doit son nom aux antiques carrières,
Crozes-Hermitage : var. féminine de l’occ. cròs (creux), mot pré-IE kr-ùs (A. Nouvel) plutôt que
Crupies : Crispies XIe s., de Crispius, NP. (Bouvier)
Curnier : de Cornierium 1035, de Coronarius, NP. (Bouvier)
* Darbounouze (Saint-Agnan-en-Vercors) : prairie sur le sentier central du Vercors entre La
* Devès (Le – com. Mercurol, Nyons, Tulette, Vassieux, Saint-Julien-en-Quint…) : mot occitan du
Die (occ. Diá) : Dea Andaria : Andarta, La Grande Ourse (?). Puis Dea Augusta Vocontiorum I
Divajeu : Castrum de Devajua 1145. 1) *divo-juris, « la montagne divine ». (P.G.)
* Domazane (quartier de Livron) : Dalmasana 1297. Du NP romain Domitius + suff. -anus.
Donzère : ex monasterio Duserensi 814, Dusera 817 ; de Duserius NP (Bouvier) ; nom germ.
* L’Échaillon (L’ – lieu-dit Léoncel) : L’Eschaillon 1283, nom ancien pour désigner un passage
* Écharasson (L’ – montagne et col au-dessus de Saint-Jean-en-Royans) : du dial. Vercors eichara
Échevis : Eschavis 1236, du prov. escaffi, étroit, et anc. fr. echevi, allongé, svelte, étroit, en raison
Épinouze : Spinosa 1000, de l’occ. espinòs (buisson épineux), d’espina, lat. spina (épine).
* Escoulin (L’ – hameau d’Eygluy-Escoulin) : de l’occ. escolan/escoulan, escolenc (écolier, maître
Espeluche : Espelucha 1327, Espeluchia 1362, Speluchia 1447 ; de l’occ. espelonca/espeluca, lat.
* Essartaire (l.d. Grane) : du
Establet (près de La Motte-Chalancon) : de Estabello 1347. Aurait été une petite auberge sur la
Étoile : Stella 1157, de l’occ estela, lat. stella (étoile), nom généralement donné à un carrefour en
Eurre : Ur 928, Urre 1190. Cf. basque ur (eau), urre (or) ; sumérien ur (eau) ?! Plus
Eygalayes (à 8 km de Séderon) : Ayguelaye 1346. Village construit au XIVe s. après la destruction
Eygaliers : Castrum Aguilerii, Castrum Aquileriis 1216. De l’occ. aigalièr-a (conduite d’eau).
Eygluy-Escoulin : Aigleon 1191, Egleu 1192, Aigleun 1196, de Aiglono 1199, Eygleu 1200 ;
Eymeux : Esmers XIIIe s., Esmiacum 1267.
Eyzahut : es-sahuc, "dans les sureaux", de l’occ. sambuc/saüc (sureau), lat. sambucus.
Fanjas : voir Motte-Fanjas (La).
* Fauconnières (hameau de Montélier à l’ouest de ce village) : de fauconnière (XIIIe s.) endroit
Fay-le-Clos : Fai 1119, du lat. fagus (hêtre). Cf. Fay-sur-Lignon/HL.
* Fayet (Le – com. Margès) : du nord-occ. faget (bois de hêtres), du coll. latin fagetum, de fagus.
* Fayn (Le – com. La Roche-sur-Grane et La Répara-Auriples) : colline 497 m où se trouvait
Félines-sur-Rimandoule : Filinae 1178, de l’anc. occ. felina (atelier de potier) du lat. figulina
* Fiancey (com. Étoile et Livron) : Ecclesia de Finzeo 1157 (Cartul. de St-Chaffre), Castrum
* Font-d’Urle (com. Bouvante) : Font (fontaine) + Urle, rac. pré-IE reliée au basque ur (eau) (R.
* Fontgrand (quartier rural com. Livron) : selon M. Rossi (2005), représente Fons Granni, la
* Freissinières (com. Séderon) : du lat. fraxinus (frêne).
Garde-Adhémar (La) : site défensif perché occupé par les Gaulois alors que la via Agrippa passe
* Garenne (La – com. Allex, Montoison, Montvendre…) : espace boisé ou broussailleux servant
* Genevette (l.d. Bonlieu-sur-Roubion) : du gaul. genua (bouche, débouché, embouchure) (?).
Génissieux : villa de Geniciaco 699, du NP gallo-romain Genicius. (J.-C. Bouvier)
Geyssans : Gessianum 952, de Gessus NP. (J. Astor, J.-C. Bouvier)
Glandage : p.ê. du gaulois glanna (vallée => rive) qui semble venir d’un anc. *glanda, cf. v.irl.
Grand-Serre (Le) : serre est très fréquent dans la toponymie. Pour expliquer serre au masculin,
Grane (éviter l’orthographe « Grâne ») : Granno => Granum, de Grannus dieu gaulois. La
* Gravette (La – quartier de Loriol) : du gaul. grava (sable, gravier) + dim. -etta. Situé au bord de
Grignan : Castellum Gradinianum 1035. Gratignan, Gradinian => Grignan, de Gratinius ou G
* Grimone (hameau de Glandage) : Grimonna 1234, p.ê. du germ. grim (furieux, effroyable),
Hauterives : « haute rive », lat. alta ripa. Cf. Hauterive/Allier-Dbs-Orne-Yon.
Hostun (à l’est de Bourg-de-Péage) : Osteon 1170, Austeum 1214.
* Hubacs (Les - com. Saint-Nazaire-le-Désert) : de l’occitan ubac, lui-même du latin opacus
* Izerette (lieu-dit Rochefort-Samson) : de la rac. hydronymique proto-IE ou pré-IE isar (idée de
Izon-la Bruisse (à 12 km de Séderon) : Aisonum 1269, castrum Ysonis 1280, castrum de Ysone
Jaillans : commune détachée de Beauregard-Baret en 1950. Prob. de Gallius NP. (Bouvier)
Jansac : de Gentius, NP latin + suff. -ac. (A. Nouvel 1981 p. 17, J. Astor, J.-C. Bouvier 2002)
* Jarjatte (La -
Jonchères : se dit d’un endroit où poussent les joncs, en fr. jonchaie ou jonchère, du lat. juncus.
Laborel : de Leborello 1291, de leporellus, « petit lièvre », surnom ? (Bouvier)
* Lachamp : anc. nom de La Coucourde jusqu’en 1898 ; communauté 1790 : Granges-de-
Lachau : de l’anc. nord-occitan chalp/chaup (nf), variante de l’occ. chauma (plateau rocheux) ; du
Lapeyrouse-Mornay : commune créée en 1855 avec des fractions de Lens-Lestang et de Moras :
* Laris (Le – com. Saint-Christophe-et-le-Laris) : de l’anc. fr. laris (terre inculte, lande à bruyère,
* Lassagne (l.d. Ambonil-Montoison) : la sagne, nom régional du marais, de l’occ. sanha, du
Laupie (La) : Laupia 1277, de l’occ. làupia (pile, tas de bois empilé ; abri contre le soleil et la
Laval-d’Aix : vallée d’Aix, Ais 1178, Axium 1178, Ays 1224, d’un anc. aquis, sources salées que
Laveyron : 1) du NP gallo-romain Labero-onem, ou romain Laberius + suff. -onem,
Lens-Lestang : in Lento 1055.
Léoncel : Monastorium de Leoncellis 1142, Launcello 1277 : sans doute en rapport avec la Lionne
* Léoux : hameau de la commune de Villeperdrix où se trouve l’ancien castrum médiéval. (Wikip.)
Lesches-en-Diois : Leschis 1140.
* Limouches (col, 1086 m, au-dessus de Peyrus) : Lia Moscha 1284, Lia Musca 1285,
Livron : Livron 1113, castrum Liberonis 1157, de Liurone 1189, Livro 1233, Liberonem 1291,
LIVRON : L’Abbé A. Vincent (1853) donne sans preuve aucune Livron comme camp romain sur la route de Lyon. C’est peu probable car le sommet de la colline est élevé et peu pratique pour se déplacer. Rien d’ailleurs dans ce que l’on peut voir du plan du village primitif ne rappelle le quadrillage de rues d’un plan romain. Il est plus vraisemblable de penser que le lieu habité date du haut Moyen Âge et de la nécessité de se protéger des pillages et des exactions de bandes armées. (P.G.)
Le village médiéval se trouvait au sud-est du haut Livron actuel, autour du château qui occupait le point le plus haut de la colline, à environ 10 mètres derrière la chapelle de la Vierge. Celui-ci dominait par un talus abrupt la vallée de la Drôme et avait sur la plaine du Rhône une vue large. Il appartenait à l’évêque-châtelain de Valence. Il ne reste rien de ce premier site d’occupation hormis de rares traces : pans de murs, sentier qui suit à peu près l’emplacement de l’ancienne muraille, restes de fossé. La place du Vieux Marché était à l’époque une pâture à l’angle du plateau, en contrebas du village. Le premier marché du mardi y eut lieu le 14 mars 1423. La rue des Fauries était étymologiquement la « rue pour sortir » [J.-P. Bernard ; mais plus probablement la « rue des forges » - P.G.]. Le « bourg » (haut Livron actuel) correspond à l’extension de ce village disparu, sur une sorte de plateau qui descend en pente douce vers le nord. Il est beaucoup plus exposé au vent du nord, glacial en hiver.
La route royale au XVIe siècle était sur l’actuelle rue de la Sablière. Le pont du XVIIe précédant le pont sur la Drôme d’aujourd’hui (XIXe s.) était environ à 100 mètres en amont. (J.-P. Bernard)
Loriol (occ. L’Auriòu) : il est certain que le « l » initial est un article agglutiné.
Luc-en-Diois : Lucus Vocontiorum puis Luco Augustii (Peutinger), du lat. lucus (lieu sacré).
Lus-la Croix-Haute : Lunis 1022, Luns 1201, de *Lunus NP gaulois (Dauzat-Rostaing -
* Machine (Col de la – com. Saint-Jean-en-Royans) : à l’accès sur le plateau du Vercors de la
Malataverne : ad fontem Mala Taverna 1487 : « mauvaise taverne », du lat. taberna (échoppe,
Malissard : Mal Eyssart 1514 : mauvais essart (i.e. terre défrichée, gagnée sur la forêt).
* Malossanes (Les – quartier rural Chatuzange-le-Goubet) : du prov. malaussèna (tuf, argile bleue
* Mantaille : Mantelum villa 858, Mantalo 859. Boson s’y fit élire roi de Provence en 879.
Manthes : Mantol 1333, 1) du gaul. mantalo : route (Bouvier) [ou chemin (J. Vendryès),
Margès : Mariacum 1163 (!), Marjais XIVe s. P.ê. du gaul. marga (marne).
* Margillières/Marles (Les) : du gaul. margila : marne, argile. Cf. Margès/Dr.
Marignac : Maliniac 1173, Marignac 1193, vrais. domaine d’un Malinius, NP.
* Marles (Les – Alixan) : voir Margillières.
Marsanne : Marsana 1178 (charte de fondation de l’abbaye de Bonlieu), de Marcius NP dérivé de
Marsas : de Martius NP. (J. Astor)
* Mazenc : voir La Bégude-de-Mazenc.
* Menée (village et col, com. Treschenu) : col de Menui XIIIe s. Il sépare le Diois du Trièves
* Mensac (hameau Treschenu-Creyers) : suff. de domaine gallo-romain. Cf. Mens/Is. (Minicius).
* Mercurol : Mercurius, dieu romain + gaul. ialo (clairière). Fusion avec Veaunes (au NE) le 1er
Mérindol-les-Oliviers : de Merindolio 1220.
Mévouillon : villa Medullis et Medhulensis v. 1070, Medullium 1095, Medullone 1135,
=> Au MA famille noble des Mévouillon, seigneurs de la Baronnie éponyme, qui dépendaient
directement de l’empereur et non du comte de Provence ou du dauphin. Elle était rivale de la Baronnie de Montauban, plus à l’est. La commune actuelle est un groupe de hameaux : Gresse (mairie), Le Col, Pelleret, Aumagne, La Farette.
* Meymans : village de la commune de Beauregard-Baret. Maesmans 1233. P.ê. du NP latin
Mirmande : Mirmanda 1184, de l’anc. fr. fin XIIe, orig. méridionale,
Miscon : ? - Suff. ligure -isc- + gaul. -on ?
* Molières-Glandaz : situé au pied du Glandasse (2041 m), d’une base celtique *gland (vallée ?).
Mollans-sur-Ouvèze : Molans 1060, du gaul. *Mediolanum. (Bouvier) Cf. Meylan/Is.
Montaulieu : castrum de Montolio 1222, de monte Olivo 1284.
Montchenu : du lat. canutus (blanc). Mais voir aussi Treschenu.
Montéléger : Castrum montis Lagerii 1157, de Saint Léger ou Leodegar, évêque d’Autun au VIIe
Montélier : Montelles XIIe s., Montilisii 1157, Montellisium 1199 < *Montillium (le petit mont).
Montélimar : Mansio Acuno de l’Itin. de Bordeaux, IVe s. – Nom actuel de Montillium (1175),
Montjoux : Castrum Montis Jovis 1278.
Montmaur-en-Diois : Montis Majoris 1165 (mons major : le mont le plus grand), puis Montis
Montmeyran : Mons Marianum ?
Montmiral : castrum Montis Mirati 1100, de Montemirato XIIe s. De l’occ. miral (lieu attirant le
Montoison : Mutatio Cerebelliaca de l’Itin. de Bordeaux 333.
Montrigaud : Mont + Rigaud, NP d’origine germanique (Bouvier). En 1842, la section de
Montségur-sur-Lauzon : de l’occ. mont segur (mont sûr, auquel on peut se fier), du lat. securus
Montvendre : Castrum Montis Veneris 1157.
Moras-en-Valloire : Moras 995, Morasium 1474, situé sur un coteau qui domine de vastes marais
Mornans : du bas lat. maurus : sombre (comme un Maure) + gaul. nanto : vallée. Cf.
Motte (La) : de l’occ. mota (butte, colline isolée) <=> fr. motte (au MA tertre artificiel sur lequel
Motte-Chalençon (La) : voir Motte (La) + ligure calanco (ravin où coule un torrent ou grand
Motte-de-Galaure (La) : voir Motte (La) ci-dessus + nom de la rivière.
Motte-Fanjas (La) : Motta Subterior 956, Mota dou Fangiar 1208 ; gaul. motta, tertre +
* Mottet (com. Hostun) : butte témoin en avant de la bordure ouest du plateau du Vercors.
Mours-Saint-Eusèbe : 1) Mors et Murs du XIe au XIVe s. ; du germ. muor, "marais, tourbière".
Mureils : Muroil 1513. De Marius NP (?) + gaul. ialo. (Bouvier)
* Nonières (Les – hameau de Treschenu-Creyers) : viendrait après aphérèse du lat. anoniera
* Novézan (hameau de Venterol, au N.O.) : Novaisano 1191.
Nyons : Noiomagos IIe s. i.e. Noviomagos, "le nouveau marché". Cf. Nyon (Noviodunum), canton
* Oches (Les) : du gaul. olca : bonne terre labourable, jardin clos.
Ollon : Avalono 1252 : du gaul. aballo, pommier – X.D.
Omblèze : Umblicis 1173, Umblezes 1190 : nom obscur. Du lat. umbilicus (nombril) pour
* Onay (Saint-Laurent-d’Onay) : *Onniacum, du gaul. onno : frêne.
Oriol-en-Royans : Auriolum 1123, Oriol 1152, ce nom indique généralement la présence d’une
Orcinas : soit du gaulois orcos (porc) soit plutôt du latin ursus (ours). 35 hab.
Ourches (au pied du Vercors au niveau d’Upie) :
* Ourouse (montagne d’Izon-la-Bruisse) : de l’occ. auros-osa (venteux, exposé à la bise) de l’occ.
* Paillasse (La – hameau d’Étoile) : de l’occ. palhassa, paillasse ; ou palhàs, paille en bourre pour
* Pale (La – au sud de Die) : rad. pré-IE PAL : escarpement. Cf. Le Pal/Ardc.
Parnans : villa Parthenis 606 (!), puis au MA Pernans, Pernancum…
* Pautet (Le – com. Chatuzange-Le Goubet) : de l’étymon *palta, marécage, boue (FEW 7, 522)
Pègue (Le) : Castrum de Opigho 1165, Opegue 1178, Oppegue 1324. Du lat. oppidum (? – J.
* Pennafort (Montagne de – com. Bellecombe) : de l’occ. pena (tête, extrêmité, sommet rocheux),
Penne-sur-l’Ouvèze (La) : de l’occ. pena (tête, extrêmité) (Bouvier), du gaulois pennos. (X.D.)
Pennes-le-Sec : de l’occ. pena (tête, extrêmité) (Bouvier). Cas unique en France, la totalité du
* Pertuis (Le – l.d. Saoû) : de l’anc. fr. pertuis (ouverture ; passage étroit, petit col - DAFL,
* Petit-Paris : inclus dans Saint-Nazaire-le-Désert en 1966.
Peyrus : de l’occ. pèira (pierre) + suff. -os = pierreux, lieu pierreux.
* Peytieux (Châteauneuf-de-Bordette) : castrum de Pictavis 1023 (charte de donation - Wikip.)
Piégon : « le puy de Hugon » (Bouvier)
Piégros-La-Clastre : Podium grossum 1332. Piégros est la partie haute de la commune où se
Pierrelatte : Petra Lata 1136, oc. pèira lada/lata (pierre large). Cf. Peyrelade/Av.
* Pilhon (Le – hameau
Pilles (Les – au bord de l’Eygues à 6 km en amont de Nyons) : tire son nom de deux rochers en
* Pillouses (Col de –, au-dessus de Romeyer) : de l’anc. fr. peleus (gazon, XIIIe s.) du latin
* Pizançon (ham. Chatuzange-le-Goubet) : suff. ligure -anc + suff. gaulois -on. Inclus dans
Plaisians : Plazianum 1216, de Platius NP d’origine grecque (de platos, large) (J. Astor) ou de
Plan-de-Baix : Eccl. de Bais 1296, Bast. de Bavio 1332 : Le Baix est un l.d. du plateau du Vellan
Poët (Le - 4 communes dans la Drôme, voir Liste 4) : forme locale de puèch, toponyme occ.
Poët-en-Percip (Le) : résidence au MA de Dame Percipia, de la famille des Mévouillon. Ancienne
Pommerol : de l’occ. pomairòl (pommeraie), du bas lat. pomarix/pomarium (verger), de pomum
Ponet-et-Saint-Auban : Villa Paoneti 1210. Ponet contraction de pavounet (petit paon). (Bouvier)
Ponsas : de Potius NP. (J. Astor)
Pont-de-Quart (Aix-en-Diois) : à 4 milles (près de 6 km) en amont de Die sur la route de la vallée
Pontaix : Pontays début XIIIe s. <= *Pontem aquis (?). (Bouvier) Selon J.-N. Couriol, « l’étroitesse
Portes-lès-Valence : locus de Portis 1100. Sur la carte de Cassini (XVIIIe s.), Portes est un
Poyols : de l’occ. pujol (monticule), du lat. podium.
Pradelle (Diois) : de l’occ. pradel (prairie naturelle), du lat. pratellus (petit pré).
Puygiron : Pigeron 1328, avec puy, de podium (lieu élevé) + giron d’explication incertaine : 1)
Quint : voir Saint-Julien-en-Quint.
* Rac : Rac 920-930. Village d’origine de Malataverne sur un promontoire rocheux dominant la
* Ranches (Les) : du rad. pré-IE RANC : barre rocheuse.
Ratières : de Ratherius, évêque de Valence au IXe s., qui s’y serait réfugié pour fuir les incursions
Réauville : Regalis villa 1281. Fondation royale au Moyen Âge réalisée pour la mise en valeur de
* Reculais : hameau d’Arthémonay au bord du ruisseau le Chalon.
Reilhanette : Relliana 1300, de Regilius ou Regulus. (J. Astor, J.-C. Bouvier)
Rémuzat : Remusaco 1251, 1) du NP pré-lat. Remutius. (A. Nouvel p. 18)
Répara-Auriples (La) : fusion des deux communes en 1992. Elle est formée de trois hameaux : Le
Rimon-et-Savel : 1) de Rigmund, NP germanique. (Bouvier)
Roche-de-Glun (La) : Rocha de Glom 1191, La Rocha de Gluin 1194, Rupes de Clen 1262.
Roche-Saint-Secret-Béconne : Roche (du rocher des Aures) +
Roche-sur-le-Buis (La) : à 4 km à l’est de Buis-les-Baronnies.
Rochechinard : de Rupe Chinardo 1174, Cast. Rupi Sinardi 1265, Rochechinart 1266 : Roche a
Rochefort-en-Valdaine : Castrum ruppe forti 1280, Rupefort 1291.
Rochefort-Samson : ad Sanctum Solutorem 1046, ecclesia Sancti Solutoris in mandamento de
Rochefourchat : Rocha Forchat 1178, « Roche fourchue ». (Bouvier)
Rochegude : Roca Acuta 1236, Castrum de Rupe Acuta 1284 : « rocher aigu ». La paroisse faisait
Romans : in loco nunccupante Romanis 860, locus qui dicitur Romanis 908 ;
Romeyer : Romeier 1178, sans doute le pays des ronces, du lat. rumex-icis.
Roussas : de *Russus NP. (J. Astor)
* Rousset-en-Vercors (com. Saint-Agnan) : Riusec 1179, Ruissec 1246, Castr. de Rivoseco
* Royans : Roianensis ager XIe s., pagus Roianensis 1040, du dieu gaulois Rudianus, « le
Roynac : de *Rutenus, NP + -acos. (Bouvier)
Saffrières (Les – l.d. com. Échevis) : mot local du Vercors s’appliquant à une sorte de roche
Saillans : Saillenz 1201, 1) à cause de sa « situation en pointe, en saillant au confluent du Riousset
Saint-Agnan-en-Vercors : Cast. de Sancto Anihand 1374, Saint Anian XIVe s., église fondée
Saint-Andéol (ham. Claveyson) : reprend le nom du premier apôtre du Vivarais au IIe siècle. Né
Saint-Christophe-et-Le-Laris : voir Laris (Le).
Saint-Ferréol-Trente-Pas : Sanctus Ferriolus in Baronniis 1391. Vieux village sur la colline, désert
Saint-Julien-en-Quint : le nom de la vallée de Quint s’explique par la présence à ce niveau de la
Saint-Martin-le-Colonel : « Colonel » serait le souvenir d’une anc. colonne, lat. columna, présente
Saint-May (vallée de l’Eygues) : autrefois Saint-Mary, porterait le nom de Marius, compagnon de
Saint-Paul-Trois-Châteaux : Augusta Tricastinorum (Pline III, 5, 6), du peuple gaulois des
Saint-Rambert-d’Albon : Figlinis. (Peutinger d’après Quelques origines… 2006)
Saint-Vallier : Saint Valer 1204. (Charte)
Salettes : dim. de « Salles ». Cf. Salettes/HL.
Salles-sous-Bois : "Salle", demeure seigneuriale, résidence de plaisance, maison importante ayant
Saou : Villa de Saone 900. Serait de même origine que la Saône selon B. Foray-Roux.
Saulce : Salsa 1213, Sausse 1771 ;
Sauzet : de Salicetto 1133. 1) de l’occ. sauset, coll. (saulaie, bois de saules), du lat. salix-icis (A.
Savasse (nord de Montélimar) : Savasia 1200, Castrum de Savacia 1291, Savassia 1291.
Séderon : de Sedarono 1293, Saderono 1299, de Citronius, NP => *Citeronius ! (Bouvier)
Serves-sur-Rhône : de Cervia 1153, de Servius, NP. (Bouvier)
* Signols (Les - quartier de Livron) : du rég. signol : treuil, poulie, du lat. catena : chaîne (?) + suff.
Solaure-en-Diois : commune née en 2016 de la fusion entre Aix-en-Diois (chef-lieu) et Molières-
Souspierre : Sopeyra 1219.
* Suchet (Le) : du gaul. ou pré-IE SUC : tas, sommet arrondi, notamment basaltique + dim.
Suze (non officiellement Suze-sur-Crest) : voir Suze-la-Rousse. La commune n’a pas de village
Suze-la-Rousse : Seuza 1162. Du gaulois *Segusa donné à des lieux élevés et fortifiés, formé de
Tain-l’Hermitage : Tegna IVe s., en territoire allobroge, de Tennius, NP. (Bouvier)
Taulignan : de Taulinius NP (J. Astor) voire Taurinus (Bouvier).
* Teppe (La – com. Tain et autres) : patois alpin teppa d’un rad. gaul. ou pré-IE : tertre
Tersanne : Tercina 1200, de Tertianus, NP. (Bouvier)
* Thine : voir Creux-de-la-Thine (Le).
* Tonne (La – com. Marsaz) : du gaul. tunna (outre de peau ou grand vase habillé de peau).
Touche (La - près de La Bégude-de-Mazenc) :
Treschenu : Tres Canutis 1242, « trois chenaux », c’est-à-dire commune formée de trois vallées
* Truc (Le – l.d. Étoile-sur-Rhône) : très vieux terme désignant une butte, un tertre, un monticule
Tulette : Tudeleta 998, 1) du lat. tutela (protection) + dim. -itta. (J.-C. Bouvier)
Ubac (L’ - l.d. Barsac sur le flanc nord du Clot d’Aurel) : de l’occitan ubac, côté, versant à
Upie : d’Ulpianus, NP. (Bouvier)
* Vacherie (La – com. Le Chaffal) : principal hameau de la commune du Chaffal.
Valaurie : Valauria/Vallauria 1291, de valle aurea 1147 (vallée dorée). (Bouvier)
Valdrôme : Vallis Drome 1059. Commune où la Drôme prend sa source, dans la Montagne de
Valence (occ. Valença) : la Ventia de Dion Cassius (HR XXXVII, 47, 2), auteur grec du début du
Vassieux : Vaciu 1228, Vacinum 1231, Vacivum 1245. 1) Dauzat propose Vacivum, vide, mais on
Vaugelas (com. Valdrôme, Alixan, Mercurol) : « vallée gélée ». (Bouvier)
Vaunaveys-La Rochette : vau de vallis (vallée) + pré-IE nava (vallée encaissée dans un plateau ?
* Vaures (Les – com. Allex) : de l’occ. vabre/vaur (ravin) du gaulois vobera.
* Veaunes (com. Mercurol-Veaunes) : villa Vedena 908, Veana 1344. 1) du gaul. vidu (bois) ; 2) de l’oronyme ligure *veden-. Fusion avec Mercurol le 1er janvier 2016.
* Vées (Les – com. Chantemerle-les-Blés) : in Leveon 1344.
Venterol : de Venteriolo 1060, de la rac. oron. pré-IE VAN-/VIN-. (A. Nouvel)
* Verchères (com. Montéléger) : du gaul. vercaria : terrain attenant à la maison.
Verclause : Vallis clausa 1162 (vallée fermée). (Bouvier)
Vercoiran : "castrum seu territorium Vercoyrani" 1276 et "castrum Vercoirano" 1284. (Wikip.)
* Vercors : Vercorsium 1231, de Vercoriis 1293, de la tribu voconce des Vertamocorii dont le
* Vermenelle (La - com. Allex) : du lat. virminem (acc. - osier) + dim. fém.
Véronne : Veronne 1163, castrum de Verona 1201 (E. Nègre). Sans doute du rad. hydron. pré-IE
Vers-sur-Méouge : Verdis 1274. Devrait venir du masc. vern, "aulne", la forme médiévale, écrite
Vesc : Vaiesch 1113, Vaesc 1183. 1) Oronyme ligure. Plus vraisemblable que :
* Vesque (Le – ham. Ballons) : voir Vesc.
Vinsobres : de Vinzobrio 1137, du rad. précelt. ligure vin(t)- (hauteur) + briga (village perché) –
Volvent : de Volvenco 1080, Volvento 1128. Pour X. Delamarre (NL celtiques, 2012), d’un
Voupe (com. Chatuzange-le-Goubet) : de l’anc. occ. volp (renard) du lat. vulpes.
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