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L'Isère (occitan Isera) : affl. rg Rhône, dép. de l’Isère et de la Drôme, 290 km dont 39 dans la Drôme. Skaras ? (Polybe v. 200-120 AC), nom manifestement ligure, Isar (Strabon v. 58 AC-25 PC), Isara (Pline 23-79 PC - Lucain 39-65). « Hi vada liquerunt Isarae, qui gurgite suus per tam multo suo, famae majoris in amnem lapsus ad aequoream nomen non pertulit undas (I, 31-32).” [Ceux-ci quittent les bords de l’Isère qui, longtemps conduit dans son lit, tombe dans un fleuve d’une renommée plus grande et ne porte pas son nom aux rives de l’Océan.] (Lucain, La Pharsale)
Elle naît au pied du col de l’Iseran, coule successivement dans les vallées de la Tarentaise et du Grésivaudan, passe après Grenoble la cluse de Voreppe et rejoint le Rhône après Pont-de-Isère à La Roche-de-Glun. Dans la Drôme, elle arrose Eymeux, L'Écancière, Pizançon, Romans/Bourg-de-Péage, Châteauneuf-sur-Isère, Beaumont-Monteux. Ses principaux affluents sont le Drac (130 km), l’Arc (127,5 km) et la Bourne (43 km), tous en rive gauche.
* Étym. : 1) Isara, des mots ligures vis + aar, rivière coulant dans une vallée creuse ;
Voir ISARA, Isar (Bavière), Isara (Vénétie), Iser (Bohème), Yser (Flandre), Izerette (vallée du Rhône), Esaro (Calabre), Esera (Espagne), Eisra (Lituanie), etc ; Oise (Isara).
L’Izerette : affl. rd Roubion, dép. de la Drôme, 5,2 km. Elle prend sa source à l’est de la Forêt de Saou, sépare les communes de Saou et Mornans, se jette dans le Roubion un peu en amont de Francillon-sur-Roubion.
* Étym. : rac. hydron. pré-IE isar-a. + dim. -ette.
Cf. NL Izerette (Drôme), anc. ferme près d’un ruisseau sur la commune de Rochefort-Samson.
Voir ISAR-A ; Isère.