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Le Dardaillon (occ. Dardalhon) : affl. rd Escoutay, dép. de l’Ardèche, env. 8,6 km. Il naît près du hameau de La Fare, commune de Gras, et s’écoule vers le nord-est. Après avoir passé près de Valvignères, il se jette en aval de Saint-Thomé.
* Autres : 1) affl. rd Hérault, dép. de l’Hérault ;
* Étym. : 1) de l’occitan dardalhon, petit ruisseau qui se jette dans un plus grand ; (F. Mistral)
Voir Ardaillou ; Dard ; Daillon.
La Daronne (occ. Daròna) : affl. rg Doux, dép. de l’Ardèche, 25,2 km. Elle naît au nord de Nozières et se dirige d’abord vers le nord-est, puis vers l’est au niveau de Pailharès. Après avoir passé près de Saint-Félicien et Colombier-le-Vieux, elle rejoint les gorges du Doux au niveau de Saint-Barthélémy-le-Plain. Au sud-est de Saint-Félicien, elle reçoit au lieu-dit Daronnat, com. Saint-Victor, un affl. rg né au Darne.
* Étym. : à rattacher à la série pré-IE bien représentée Dronne, Dorne < Doron. (La France et ses colonies, Onésime Reclus, 1887). P.ê. le nom a-t-il subi l’attraction du nom argotique daron/daronne, maître, maîtresse de maison => père et mère.
Voir DOR-/DOUR-/DORN- ; Dorne.
La Deôme (Ardèche) ou Déûme (Loire, car occ. Dèuma) : affl. rg Cance, dép. de la Loire et de l’Ardèche, 29,2 km. Rivus qui appelatur Deuma 1061, Derma 1259, Diaume XVIIIe s. (Dict. topogr. Loire)
Elle naît au Tracol (Saint-Sauveur-en-Rue), coule vers le nord-est et passe à Bourg-Argental, puis vers le sud-est en Ardèche. Après avoir durant quelques kilomètres fait la limite départementale, elle passe à Saint-Marcel-lès-Annonay, Boulieu-lès-Annonay, enfin Annonay où elle rejoint la Cance. Dans le passé, ses eaux ont attiré tanneurs, mégissiers, papetiers et font encore tourner moulins et scieries. (J. Dufaud).
* Étym. : *Dea alma, la déesse nourricière. (J. Dufaud, L’occitan nord-vivarais, 1986, p. 135)
Voir Dheune.
Le Devès ou Ruisseau du Devès : affl. rg Eyrieux, dép. de l’Ardèche, 4,3 km. Il naît à la ferme du Devès, au nord de Saint-Jean-Roure, et alimente le lac proche. Coulant vers l’ouest puis le sud, il se jette dans l’Eyrieux au hameau de Riotord en aval de Saint-Martin-de-Valamas.
Terme agraire occitan, devès désigne un pâturage ou un bois, le plus souvent communal, dont l’exploitation était interdite ou réglementée ; par exemple jeune bois interdit aux bêtes et aux bûcherons le temps que les arbres aient atteint une certaine hauteur.
* Étym. : évolution de l’anc. occ. defens, du lat. defensum (interdit). (FEW 3, 29 - Massot DL 1.3.09)
Cf. NL Devesset (Ardèche), commune.
La Doire : affl. rd Duzon (> Doux), dép. de l’Ardèche, env. 5 km. Elle prend sa source à l’ouest de Saint-Romain-de-Lerps, sous la RD 287, se dirige d’abord vers le nord puis vers l’ouest. Elle conflue au nord de Saint-Sylvestre.
* Autres : 1) affl. rg Bertrande, dép. du Cantal, 25,8 km ;
* Étym. : appellatif hydronymique préceltique (ligure) dora/dour/doron très répandu dans le Sud-Est et désignant des torrents de montagne. Il s’agit du même mot que les Doron de Savoie, la Doria (Savoie), la Duire (Haute-Savoie), le Duriès (Isère), la Durance (Alpes-de- Haute-Provence, + suff. ligure -antia), la Durenque (Tarn, + suff. ligure -enca) et bien d’autres.
Cf. NL Le Dorat (Haute-Vienne), commune.
Voir DOR-/DOUR-/DORN-.
La Dorne (occ. Dorna) : affl. rd Eyrieux, dép. de l’Ardèche, 22 km. Elle naît près de Lachamp-Raphaël et coule vers le nord-est en passant au Chambon, à Béléac (hameau), Dornas, Mariac et Le Cheylard où elle se jette dans l’Eyrieux.
* Étym. : 1) comme la Doire, le Doron ou la Durance (A. Dauzat), du rad. hydronymique préceltique *dor/dur désignant des torrents.
- du prov. dorna, cruche, récipient à liquides ;
- du prov. dorna, poing ;
- de l’all. Dorn, épine.
Cf. NL Dornach, toponyme germanique fréquent : 16 Dornach en Bavière ou en Autriche (Wikip.). Il existe aussi Dornach en Suisse et Doornick (ou Tournai - Turnacum) en Belgique. Ces noms sont p.ê. dérivés du NP gaulois Durnacos (monnaies), nom de propriétaires de domaines auxquels ils auraient donné leur nom. (Wikip.)
Voir DOR/DOUR/DORN- ; Dourne (Ariège) ; Dornette/Nièvre ; Duerna (Esp.) ; Dorme (Jura).
Le Doulet : affl. rd Dunière, dép. de l’Ardèche, 7,7 km. Il passe à St-Maurice-en-Chalencon et rejoint la Dunière 2 km avant que celle-ci ne se jette dans l’Eyrieux.
* Étym. : voir DOLON et Dolure.
Le Doux (occ. Dotz) : affl. rd Rhône, dép. de la Haute-Loire et de l’Ardèche, 70,2 km. Il prend sa source à Saint-Bonnet-le-Froid sous le col des Baraques, puis dans l’Ardèche passe à Désaignes, Lamastre, Boucieu-le-Roi et après avoir creusé une vallée en gorge se jette dans le Rhône à Saint-Jean-de-Muzols, au nord de Tournon. En 1940, le Doux marquait au moment de l’armistice la limite entre les forces allemandes et l’armée française en retraite.
* Autres : 1) La Doux : affl. rd Drôme, dép. de la Drôme, 6,7 km. Elle naît dans la Forêt domaniale du Glandasse sous le plateau du même nom (Vercors sud), s’écoule vers l’ouest en arrosant Laval-d’Aix et Aix-en-Diois pour rejoindre la Drôme en amont de Pont de Quart.
* Étym. : 1) de l’occitan dotz (nf - pron. « douts/dous »), source, conduit ou tuyau pour l’eau. (Alibert)
Cf. prov. dous, petite source à fleur de terre ; conduite d’eau. (F. Mistral, TDF)
Voir Adoux ; Duzon ; Doubs ; Doue ; Douix ; Dhuys.
Le Douzet (occ. Dozet) : affl. rd Doux, dép. de l’Ardèche, 6,3 km. Il descend depuis Lichessol dans un cours rectiligne dirigé vers le nord-est, jusque près de Labatie-d’Andaure où il conflue. Il a donné son nom au hameau de Douzet.
* Étym. : diminutif de Doux.
Voir Doux ; Duzon (aussi affl. du Doux).
La Drobie : affl. rd Beaume, dép. de l’Ardèche. Elle prend sa source dans la Forêt de Chap del Bosc, au nord de Sablières, qu’elle arrose, se dirige globalement vers l’est et se jette aux Deux-Aigues (com. de Sanilhac).
* Autre : Le Ruisseau de Droubie : affl. rd Ruisseau de Dalle (> Gardon de Mialet), dép. de la Lozère. Il passe près du hameau de Droubies.
* Étym. : p.ê. du gaulois dubro, rivière, avec métathèse du "r".
Voir Dourbie.
Le Drompnac : affl. rg Drobie, dép. de l’Ardèche.
La Dunière : affl. rg Eyrieux, dép. de l’Ardèche, env. 21 km. Différente du cours d’eau éponyme de la Haute-Loire, elle naît à Martel sur la commune de Saint-Jean-Chambre, coule vers l’est en s’approchant de Vernoux, puis vers le sud et après de nombreux méandres se jette à Dunière-sur-Eyrieux.
* Autre : affl. rd Lignon, dép. de la Loire et de la Haute-Loire, 42,1 km. Aqua de Duneyra 1349. Elle passe à Dunières (Duniera v. 1920, Duneira v. 1090).
* Étym. : les deux cours d’eau portent le nom du village qu’elles arrosent, prob. du gaulois duno, lieu élevé + suff. -ara.
Durtail (Le Ruisseau de) : affl. rd Rhône, dép. de l’Ardèche. Il se jette à Châteaubourg.
* Étym. : du nom du château en ruines d’où il descend, situé sur la commune de Saint-Romain-de-Lerps.
Le Duzon : affl. rd Doux, dép. de l’Ardèche, 32,2 km. Il naît près de La Justice (com. Vernoux-en-Vivarais) et coulant vers le nord passe successivement à Champis et Saint-Sylvestre.
* Étym. : dim. prob. dérivé du Doux dans lequel il se jette (DDR), plutôt que du gaulois dusio, démon.
Cf. NL Dhuizon (Loir-et-Cher), commune.
Voir Doux ; Dhuys ; Dudon.